Dernière lecture : Kaamelott, livre 1
Résumé :
Parce que les dieux lui ont confié la mission sacrée de retrouver le Graal. Arthur, devenu roi incontesté de Bretagne en retirant Excalibur de la pierre, a réuni autour de la Table ronde, à Kaamelott, les plus preux chevaliers de son temps : Lancelot, Perceval, Karadoc, Bohort, Yvain, Gauvain, et d'autres. Malgré cela, la quête piétine depuis plusieurs années.
Mon avis :
On ne présente plus la série télévisée Kaamelott !
Le livre se présente comme une succession de scénettes de théâtre, avec chacune son introduction et sa chute.
J'ai regroupé dans une seule chronique les parties 1 et 2, puisque cela regroupe l'ensemble du livre 1 de la série.... difficile à comprendre ?
Alors pourquoi, après avoir vu et revu chaque épisode de la série, m'être lancé dans la lecture des livres ?
Et bien la réponse est simple : la leçon de dialogue donnée par Alexandre Astier à travers tous ses personnages n'en est que plus forte en la lisant (en prime, il y a 3 épisodes inédits à la fin). C'est un vrai plaisir de retrouver ce langage débridé au cours des pages, ces expressions et ses tournures.
L'expert en Kaamelott peut découvrir, puisqu'il s'agit du texte rédigé avant le tournage, les ajustements de dernière minute, les improvisations et autres changements de décors. Cela prouve, entre autre, que (et c'est valable dans toute oeuvre) l'improvisation n'est servie que par une grande rigueur préparatoire. Alors seulement l'improvisation prend du sens... et transcende l'édifice déjà extrêmement bien bâti.
La force de Kaamelott est, à mon sens, un savant mélange entre anachronisme vocabulaire, une liberté de ton ainsi (et surtout) qu'un désir de démystifier l'une des quêtes les plus légendaires. L'auteur montre que, derrière le mythe des écrits qui traversent le temps, tout n'est jamais aussi merveilleux et parfait que ce que le lecteur perçoit et que parfois il y a des ratés.
Le lyrisme et le style envolent ces textes à un très haut niveau de dialogue où tout paraît couler de source, mais où le travail transpire de chaque mot.